GASTRONOMIE ET TENNIS, MEME COMBAT
Quelle chance. Notre stage couvre la quinzaine de Roland Garros. Yes.
Cette détermination dans le regard, ces commentaires sur les jupettes, cette envie d’être le meilleur sont autant de tares que nous partageons avec ces athlètes de haut niveau.
Et, comme certaine se la raconte sur ce blog (genre, je balance mes photos d’assiettes deux étoiles l’air de rien… « moi mon stage se passe super »), je souhaite ici rétablir la vérité. Je ne peux pas laisser passer pareille humiliation. Déjà que Rafa s’est fait sortir du tournois trop tôt pour que l’on puisse se délecter de ses gros bras quelques jours encore, il est temps de vous dire la vérité.
Nous aussi nous apprenons la tactique ; nos coups droits liftés sont des mokas en forme de larme, nos amorties des vagues de nougatine courbées. Nous serrons le jeu au cinquième set grâce à quelques légumes tournés, la tension de nos raquettes n’est autre que la pointe de notre couteau bec d’oiseau.
Le mental est d’une importance capitale ! C’est quand le bon nous aplati de sa salade dressée en concombre (le bon a quelques finales de grand schlem d’expérience en plus de nous) qu’il ne faut pas laisser s’installer la peur. Puiser dans ses ressources intérieures et dégainer la mousse au pralin et la religieuse rose dragée. Paf, le break est fait.
Tout cela sont nos réalisations. Je dis : soyons fiers, soyons dignes. Ne nous laissons pas impressionner par le classement de certains. La nouvelle génération est en passe de balayer les vieux croutons à coup de déco au coulis surgelés.
Et toujours, dans cette incroyable aventure, la puissance, la rigueur et la fragilité cachée de notre maitre, celui qu’il ne faut jamais manquer de citer : BWANA.
9-3 Afpa Represent’.
Camionnette, en jupette
Une finale bien menée